Never look back, there so much pain //feat Hizia

Can you give me just one reason ? 

- Tu ne crois pas qu'on devrait lui dire ?
- Non.
- Tu crois qu'on est malade ?
- Non
- Tu crois que c'est mal ?
Le frère de Zachary releva ses grands yeux vers de petit garçon, brillants d'inquiétude et souffla :
- Oui 

Zachary ouvrit les yeux et les couleurs verdoyantes de la forêt le percutèrent de plein fouet. Il était assis, les jambes replié sur son torse comme il en avait l'habitude, son regard vert ayant perdu son flegme habituel étaient transi de douleur. Il avait besoin de moment un peu plus calme que ses longues journées dans l'école à côtoyer tous ses jeunes aux bruits incessant. Même si la forêt elle aussi émettait de nombreux bruits, cela lui semblait toujours paisible. L'odeur du pin l'apaisait. Il aimait la sensation de l'herbe encore humide sous lui. Il pouvait se laisser allez, baisser les barrières qu'il s'appliquait à garder dresser entre le monde extérieur et lui et même si il continuait à entendre, sentir et voir ce qui l'entourait de manière continue, même si sa migraine ne le quittait pas, au moins, il n'y avait personne ici pour le juger. Lui dire qu'il n'était qu'une erreur. Même à l'école, il en était une. Le seul membre du clan du vent qui soit encore incapable de créer la moindre bourrasque. Il n'était même pas capable de faire voler une feuille.

Le garçon s'abandonna à la tristesse tant qu'il ne le pouvait. Sa vie entière était un échec. Même ses parents n'avait pu supporter ce qu'il était. Ceux qui l'avaient crée, lui avait donner la vie avaient tenté de la reprendre. Cela signifiait il que le blond ferait mieux de mourir ? N'était il donc bon à rien ? Il passa sa main dans ses cheveux ébouriffés en soupirant. Si tel était son destin, il n'avait d'autres choix que de l'accepter. Il avait été l'erreur, était l'erreur et serait l'erreur peut être pour le reste de sa vie. Il se redressa, plein de rage et de rancune et tapa dans un caillou comme s'il était responsable de ce qu'il vivait. Celui ci allait s'écraser contre l'écorce d'un des pins avec un bruit qui eut pour effet de mettre encore plus le jeune garçon sur les nerfs. Est ce que le monde entier c'était ligué contre lui ? Il s'insulta à voix haute, tentant de se libérer de cette rage, de se calmer l'esprit. Lorsqu'il y parvient enfin, il se rassit à sa place de départ, apaisé. La chose étant rare pour le blond, il eut un soupir de soulagement, qui lui rapporta une odeur musqué ainsi que celle plus tenue de quelqu'un.

Posant son regard autour de lui, Zac' se concentra sur un périmètre d'une centaine de mètres, à la recherche d'un intrus possible. Mais seul lui revenait les bruits de la forêt, le pas rapide d'un lapin, les chants des oiseaux, la respiration de... Il fronça les sourcils. Cette respiration venait t-elle d'un grand animal ou d'un humain ? Il avait beau parfaitement l'entendre, il était loin de pouvoir la distinguer. Tout ce qu'il parvenait à capter et interpréter, il avait mit beaucoup de temps à l'apprendre. Hors, certaine nuance restait encore pour lui très difficile à distinguer vois impossible. Il secoua la tête agacé. La forêt était pour lui tout aussi calme et apaisante qu'elle était inconnue. Jusqu'ici, en parfait hommes des villes, tous ses bruits de vie était encore inconnu et parfois indissociable de ce qu'il connaissait. Evidemment, avec le temps, cela viendrait. Mais cela ne l'empêchait pas d'être frustré de ne pouvoir tout de suite savoir de quoi il s'agissait. Il décida donc d'en avoir le cœur net et se dirigea dans la direction de ce bruit, la curiosité le rongeant. Il s'approcha tentant de faire le moins de bruit possible, ce qu'il faisait à merveille étant donné son ouille parfaite qui l'obligeait à exceller dans l'art du silence. Cependant, il pouvait entendre son propre cœur battre à une vitesse phénoménale, l'adrénaline montant dans ses veines. Le bruit fut soudainement tout près, juste derrière cet arbre. Zachary ferma les yeux un instant. Maintenant qu'il était plus près, il lui semblait que le cœur était plus lent et calme que celui d'un animal, qu'il prenait plus de temps à pomper son oxygène. C'était donc un humain.