Entrez, Miss Everdeen. [Katniss Everdeen]

Aujourd'hui, rendez vous avec le nouveau psychologue. Mon père m'a obligé à prendre cette séance car il pense que je suis folle et que c'est pour cela que je me tape tout le monde. Il ne comprend pas que c'est par pur envie! Oui, j'aime couché avec les mecs, si ça dérange quelqu'un, qu'il vienne me le dire! En tout cas, mon père m'a quand même forcé à aller voir cet imbécile de psy, nouveau et surement Anglais en plus, ridicule! Je relève une de mes mèches brunes qui me tombe sur le visage et met mon eye-liner contre ma paupière gauche. En m'observant dans la glace, je souris et cligne de l’œil. Pas mal ma chérie! Après avoir attrapé ma veste en cuir noir et avoir attaché un carré Hermes marron autour de mon cou, je sortis de ma chambre. Plusieurs garçons se retournaient lorsque je passais devant eux et un osa même glisser sa main contre ma hanche pour finir sur mes fesses. Je gloussais avant d'hausser un sourcil et de me remettre à marcher. Bientôt le bureau de monsieur le psy (nom inconnu pour moi pour l'instant) se profila dans le couloir face à moi. Plus je m'approchais de la salle plus mon appréhension grandissait mais Katniss Everdeen ne recule devant rien! Je pris mon air déterminé et toquait à la porte. J'entendis une voix faible et je pris cela pour un oui car j'entrais dans la pièce. Un jeune homme d'a peu près 22 ans se tenait devant moi. Il était plutôt pas mal mais pas non plus à mon gout. Une histoire d'un soir serait parfait avec lui! Je m'assaillais sur la chaise qu'il me présenta et le fixais avant de me lancer.
- Mon père pense que je suis folle car je me tape beaucoup de mecs. C'est pour ça que je suis ici. Perte de temps... Oui peut-être pas...
Je lui lançais un regard sexy, comme avec tous les hommes que je rencontrais. Il ferait peut-être parti de mon tableau de chasse, parfait pour me remettre d'aplomb!

Je la vois s'installer dans le fauteuil pourpre installer pour ça, et alors que je joue du bout des doigts avec un stylo à bille, je l'entends exposer son problème :
- Mon père pense que je suis folle car je me tape beaucoup de mecs. C'est pour ça que je suis ici. Perte de temps... Oui peut-être pas...
Le tout ponctuer d'un petit regard sexy. Je suis plutôt mal barré. Je pose mon stylo et réfléchi un instant. Je ne remarque pas le "Ou peut être pas" à la fin pour me concentrez -évidemment- sur le pourquoi est-elle venu.
"On va commencé à la base du problème. Avez vous une raison précise de sortir avec tout les garçons que vous rencontrez ou ne l'avez vous pas encore trouvez ?"
J'utilise le mot "sortir" histoire de ne pas non plus y aller directement et le "garçon" histoire de ne pas paraître trop familier non plus.
J'essaye moi même de trouver la solution au problème. Aurait-elle eu un quelconque traumatisme durant son enfance ? Du moins, un quelconque désagrément, ou je ne sais quoi d'autre ? Ou alors juste par simple envie, ou par habitude ...
Cet affaire me dérange plus qu'autre chose et, posant mon coude sur la table et ma tête dans ma paume de main, je regarde le tableau de coucher de soleil en fasse, et les divers armoires de livres à moitié remplie.
J'ai suis étrangement impatient d'attendre sa réponse, bien que cela ne m'arrive pas très souvent. Je reporte mon regard sur la jeune fille. Elle est plutôt jolie, mais je suis plus intéressé par son cas psychologique, ça c'est vrai.

Le psy posa son stylo sur la table et parut réfléchir un moment sur le pourquoi j'étais finalement venue. Si je n'étais pas passé, mon père l'aurait appris d'une manière ou d'une autre et je serais morte à cette heure ci. J'observais le jeune homme devant moi, m'arrêtant sur son torse ou sur ses épaules légèrement carrées. Finalement,il était plutôt attirant comme homme!
On va commencé à la base du problème. Avez vous une raison précise de sortir avec tout les garçons que vous rencontrez ou ne l'avez vous pas encore trouvez ?
-Pardon? Oh euh...
J'étais tellement perdu dans la contemplation de son corps que je ne l'avais pas entendu commencer sa phrase. Apparemment touché par  mon cas, il posa sa tête dans sa paume après avoir mis son coude sur la table. Vraiment bizarre comme psy!  N'empêche il fallait que je réponde à sa question et vu que je ne l'avais écouté qu'à moitié je devais improviser.
-Ca doit venir du fait que mes parents m'est délaissé durant mon enfance et que mon copain ce soit fait tué devant moi par un membre du clan de l'Ombre que j'ai finalement fait exploser grâce à mon don surnaturel.
Je souriais étrangement, fasciné par la façon dont j'avais débité  mon discours. Il devait avoir matière pour m'étudier non? Je me rendis soudain compte de ce que je venais dénoncer. La vérité... Pour la première fois! Enervée, je me levais de ma chaise et marchais vers la porte puis je me ravisais. Je n'en avais pas finis avec lui! Je me rapprochais rapidement de lui et le repoussais dans son fauteuil pour qu'il me regarde. Je plongeais mon regard vert dans ses yeux bleus glacé et souriais davantage.
-Si vous dites quoi que se soit, je vous le ferais payer d'accord?
Puis je glissais ma main contre son torse et sans quitter mon sourire, je lui murmurais à l'oreille:
-Faites très attention à vous, personne ne reviens d'une guerre contre Katniss Everdeen!

-Pardon ? Oh euh...
Bon. Elle ne m'écoutait que d'une oreille, et le fait de savoir pourquoi ne me plaisait pas tellement.
-Ça doit venir du fait que mes parents m'ont délaissés durant mon enfance et que mon copain s'est fait tué devant moi par un membre du clan de l'Ombre que j'ai finalement fait exploser grâce à mon don surnaturel.
Everdeen sourit étrangement. Ahin. Son discours me faisait légèrement flipper. Finir dans les bras de tout les garçons remplissait surement ce manque affectif qu'elle a reçu durant son enfance. Et le fait de voir son propre petit ami mourir devant ses yeux n'a surement rien arrangé, surtout rajouté d'un meurtre. Je me mord discrètement la lèvre, réfléchissant à ce que je vais lui annoncer. Mais je n'ai pas le temps d'émettre un propos que je la vois se lever de sa chaise, énervé, et se diriger vers la porte. Mais elle se ravise et reviens devant moi, plongeant ses yeux verts dans les miens :
-Si vous dites quoi que se soit, je vous le ferais payer d'accord ?
Je ne sais pas si je dois prendre cette phrase comme "Tu dis une chose" ou "Tu fais un remarque sur mon cas." ... Mais je n'ai toujours le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle glisse une main sur mon torse et ajoute, un sourire aux lèvres, tout proche de mon oreille :
"-Faites très attention à vous, personne ne reviens d'une guerre contre Katniss Everdeen !"
Si je pouvais dire vraiment ce que je pensais, je l'aurai traiter de malade mentale. J'essaye juste de trouver une solution à son problème, le ce-pourquoi-est-elle-venu ! C'est tout ! Je n'ai pas essayé de déclencher une guerre ou je ne sais quelle idiotie du genre !
Et je devine aussi l'idée flou qui se dessine dans l'esprit de la demoiselle.
Je le repousse donc avant de répondre :
"Je ne suis pas là pour cela, je vous prierai de vous rasseoir ou de sortir de cette salle."

Ce n'est peut être pas la chose à dire, mais au moins, c'est clair, net et précis.

-Je ne suis pas là pour cela, je vous prierai de vous rasseoir ou de sortir de cette salle.
Il me repoussa et j'ouvris de grands yeux. Sérieux? Je me relevais et tournais les talons. Ce mec ne gagnerait pas la partie, JE serais la seule survivante et il ne resterais q'un ramassis de nullité. Mes cheveux se soulevèrent légèrement et une douce odeur en sortit. Je souris appréciant mon parfum voler dans l'air. Je laissais tomber mon sac près du fauteuil où je m'étais assise et sans me retourner ers le psy, j'ouvrais deux boutons de mon chemisier et laissais voir la peau de ma poitrine.
-Qui a dit que vous étiez là pour quelque chose d'autre?
Je souris en me retournant et laissais glisser ma veste sur la chaise. Il allait souffrir celui là! Je me rapprochais du jeune homme et glissais mes bras autour de ses épaules.
-D'ailleurs je ne connais toujours pas votre nom. Je n'aime pas coucher avec des gens qui n'ont pas de petit nom!
Puis je posais mes lèvres dans son cou. Je soufflais contre sa peau et laissais ma main tomber contre son torse. Il allai devenir fou !

Le psy se leva rapidement en agrippant mon t-shirt. Je souris et le laissais me repousser. Il ouvrit brusquement la porte et ouvrit la bouche. Un son glacé sortit de sa bouche et sans quitter mon sourire de garce, je l'écoutais attentivement. 
Maintenant, je vous prie de bien vouloir sortir. Je n'irai pas plus loin avec vous, cela est clair. Je n'aurai jamais du vous acceptez dans cette consultation. Mon nom est marqué sur la porte, mon prénom est strictement personnel. Maintenant, sortez. Et ne revenez que pour un cas urgent ou par la demande d'un professeur.
Je me levais et me mordillais la lèvre comme une petite fille déçu de ne pas avoir eu le cadeau demandé. Mais finalement, j'avais réussi. Il m'avait viré et en plus je lui avais fait tourner la tête. Une de mes plus belles parties d'échecs! Je passais une main dans mes cheveux lisses et bruns puis lorsqu'ils volèrent dans les airs, je souris davantage. Je laissais mon chemisier à moitié ouvert et me penchais pour attraper ma veste au sol. Il aurait une vu parfaite sur mon décolleté plongeant et pour une sortie, ça serait parfait non? Je glissais mon sac dans le creux du bras et me dirigeais vers la porte. Après avoir posé une main sur son épaule, je lui murmurais à l'oreille:
-Très bien, je m'en vais. Au revoir Nathanaël... Eh oui, je connais ton prénom. Ne te demande pas comment, tu n'aura pas de réponse. 
Je laissais glisser ma main contre son torse puis la laissais retomber. Je sortais de la pièce et me retournais pour l'observer une dernière fois.

-Oh oui et si un jour tu as besoins d'aide pour te faire dépuceler appelle moi, j'en serais ravie...

Je fis un clin d'oeil et me remettais à marcher dans le couloir. Dans 5 secondes, soit il claquerais la porte comme une furie, soit il m'appellerait pour me demander des comptes!

Je sentis enfin une main sur mon épaule et la voix calme il me répond:
-Comment tu sais ça toi ?! Et réponds moi, clair ?!"
Il respira calmement pour ne pas laisser percer la colère au fond de sa voix. Je souris et me retourna lentement vers le psy. Mes longues boucles fines sautillent contre mon épaule et mes lèvres s’entrouvrirent légèrement. Un petit sourire en coin s'étira sur mes lèvres.

-Je sais beaucoup d'autres choses, que tu ignores. Sur toi, sur le CPE, sur le directeur et sur la totalité des élèves. Des choses que personnes ne connait. Tu dois m'offrir quelque chose si tu veux savoir d'où je tiens mes informations.

Je le fixais, une lueur de défi dans les yeux et un sourire satisfait aux lèvres.

-Couche avec moi, ça sera parfait... Et promis, tout sera à toi après.

Je ne bougeais plus, je ne faisais que le fixer avec intérêt et envie. Puis enfin, je m'approchais de lui, glissais mes lèvres contre son cou et retournais agilement dans le bureau. Je savais qu'il me suivait et je savais qu'il ne me résisterait plus. J'envoyais balader tous les affaires qui étaient sur le bureau et m'assaillais dessus. Pour finir, en regardant Nathanaël arrivé, je m'allongeais sur le bois et laissais mes cheveux s'éparpiller partout. Je fermais les yeux attendant de sentir le psy à côté de moi.

Il déposa son genou sur la table et je sentis son corps chaud près du mien. En un contact doux et pourtant fougueux, nos lèvres se touchent et mon coeur s'accélère, comme toujours. Alors que je le laisse me caresser le bras, je ferme les yeux et oublie tout ce qui m'entoure.
Lorsque je les rouvres, la jeune homme est sur le côté, une main près de mon corps et l'autre sur son ventre. J'entends sa respiration rapide et je souris avec bonheur. Et voilà! Toujours aussi facile d'en attraper un. Je me relève et attrape mon jean noir pour l'enfiler le long de mes fines jambes. Puis, en soutien-gorge, je me retourne vers Nathanaël et le fixe un instant avant d'ouvrir les lèvres.
-Plutôt pas mal pour un débutant.

Je ricane doucement et remet mon chemisier blanc, le reboutonne et fait un nœud au niveau de mon bas ventre pour laisser entrevoir ma peau halée. Puis attrapant ma veste en cuir souple, je me dirige vers la porte et l'ouvre en grand.
-Ah oui et mes informations, je les trouve moi même, pas besoin de chercher un responsable, si quelqu'un à besoin de savoir quelque chose, il vient me voir et je le renseigne. Évite d'avoir des secrets ou ils risquent de refaire surface très rapidement. Comme cette après-midi, je pourrais facilement faire croire à un viol. Ça serait dommage de gâcher ta carrière pas vrai? 
Sur ce, je sors de la pièce, fière de moi.