The past would never kill me ~ Zachary Everdream

Plongé dans son mutisme, assis sur une balançoire dans le fond du jardin, un enfant de huit ans se balançait doucement d'avant en arrière. Il semblait concentré ce qu'il était en effet. Zachary écoutait avec avidité ce qui se passait dans la cuisine. L'odeur de la viande en train de cuire se mêlait à celle humide de l'air. Un orage se préparait. Sans doute était ce cela, les bruits étouffé qu'il entendait au loin. Il tandis l'oreille en entendent sa mère parler de lui :
« C'est aussi tes fils. Assume tes responsabilités, moi ils me font peur. »

La voix de sa mère était rauque, comme un gémissement. Le garçon se laissa glissé hors de la balançoire qui émit un craquement abominable. Retenant une grimace, le garçon porta ses mains à ses oreilles pour les boucher comme il le faisait si souvent. Mais ça ne servait à rien, cela ne l'empêchait pas d'entendre les commentaires désobligeant de sa mère. Il avait toujours voulu lui montrer qu'il était là, il voulait qu'elle l'aime et faisait tout pour attirer son attention. Mais il ne pouvait oublier son regard horrifié lorsqu'il avait dit qu'elle avait deux cœur qui battait avant même qu'elle n'annonce la venue prochaine de son petit frère. L'odeur de la viande cuite à point l'assaillit le tirant de ses pensées. Dans le jardin du voisin, un oiseau au plumes brunes tachées de blanc tentait d'attraper un asticot qui se tortillait pour lui échapper.
« Finissons en d'accord ? »

Le garçon se crispa en entendant le cœur de sa mère accéléré tandis que l'odeur de la viande trop cuites commençait à imprégner l'air, mêlé à une odeur de sueur. Zachary rentra dans la maison, tentant d'ignorer le léger grincement de ses nouvelles chaussures sur le sol. Un goût acide remonta dans sa gorge tandis que son père ouvrait un tiroir. Il l'avait reconnu au bruit plus rapide des roulette sur la planche en bois de chêne qui soutenait l'installation. Au loin, il entendit un moteur de tondeuse qui le fit sursauter. Il perdit contenance l'espace d'un instant et se tordit de douleur sous l'impact de millier d'odeur, de son et de sensation qui l'assaillait soudainement. Se retenant de hurler, le garçon se roula en boule, fermant les yeux, les mains sur ses oreilles. Il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour se remettre du choc avant qu'il ne parvienne à reprendre un minimum de contrôle sur lui même. Il se reconcentra sur ce qui se passait dans la cuisine et reconnu les pas de sa mère sur le tapis du salon ou elle allait sans doute déposé les assiettes de viandes et haricots. Quelque chose clochait mais Zachary n'aurait pas su quoi dire. Les deux adultes avaient cessé leur discussion mais dans la démarche de sa mère, le blond sentait quelque chose de différent. Alors que sa mère prit son inspiration pour l'appeler, il fia dans le salon sous le regard stupéfait de cette dernière qui fait un pas en arrière. Le garçon eut un sourire timide et s'installa à table, bien droit comme ça mère le lui avait appris. Son père entra dans la pièce et Zachary remarqua immédiatement la très légère bosse sur le côté gauche de ces vêtements. Etait ce une surprise ? Il porta à sa bouche une cuillère de légumes trop salés qui lui agressa la langue, évitant volontairement la viande qui lui laissait une âcre odeur de fumée dans la bouche. Après un soupir dégoûté il reposa sa fourchette et avala une gorgée d'eau au goût métallique de l'évier. C'est à ce moment qu'il comprit ce qui n'allait pas. Ce silence. Son regard passa de son père à sa mère avec horreur. Le cœur de son frère ne battait plus. C'est là qu'il comprit ce qui se cachait sous le veston et qu'il se précipita vers son père qui comprenant que le garçon avait compris portait sa main vers la gauche. Le revolver muni d'un silencieux fut tiré et le cliquetis de la sécurité émit un cliquetis qui résonna comme le son du glas pour le garçon. Zachary atteignit enfin son père et lorsque celui ci tira, la main du blond poussa celle rugueuse et moite de son père sur le côté. Le coup atteignit sa cible avec un bruit de peau déchiquetée et une odeur de fer imprégna l'air. Se retournant lentement, le garçon blémit en voyant sa mère tombée au sol avec un râle en même temps que deux autres cœurs cessaient de battre. Le garçon profita de la surprise qui se peignait sur le visage de son père pour agir, lui arrachant son arme des mains. L'odeur de la peur de son père imprégna l'air au plus grand dégoût du blond. Il n'hésita pas avant de tirer. Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu'à ce que l'arme soit totalement déchargée. Puis, des larmes coulèrent le long de ses yeux et il se roula par terre, tremblant. Il se balançait d'avant en arrière au rythme régulier des gouttes de sang qui mouillait peu à peu le parquet. Il avait toujours le pistolet serré en main à l'arrivée des services sociaux...


5 ans c'était écoulé depuis ce terrible incident. 5 ans durant lesquel il avait été ballotté de maison d'acceuil en maison d'acceuil. 5 ans qu'il enchaînait les fugues et les conneries en tout genre. Après la mort de plusieurs de ses pères adoptifs, il fut décrété que le garçon vivrait en pensionnat jusqu'à l'âge de la majorité où il pourrait vivre seul. Non pas qu'on ne le soupçonna de quoi que ce soit car après tout, ce n'était qu'un enfant mais le directeur était formel lorsqu'il disait que ce garçon avait vécu suffisamment de traumatisme dans sa vie. Il devait d'ailleurs se rendre chez une psychologue depuis l'incident qui avait changé le court de sa vie à qui le jeune homme n'avait encore jamais adressé la parole. Il passait les séances dans son mutisme habituel, un air absent peint sur le visage. Au début il la voyait toute les semaines mais peu à peu, les rendez vous avait été espacé jusqu'à ne se produire qu'une fois par mois. C'était d'ailleurs le cas aujourd'hui. Samantha -car c'était son nom- soupira en tapotant ses doigts sur le bord de son bureau comme elle en avait l'habitude. Le garçon remarqua sans mal que le cadre photo de ses enfants avait à nouveau bougé depuis la dernière fois. Le papier peint couleur pastel était parsemé de tache en tout genre et la lampe du plafond était recouverte d'une fine couche de poussière, un peu plus épaisse que celle qui recouvrait constamment la plupart des objets de l'endroit. Il grimaça quand Miss Parfaites agita les cheveux d'un air courroucé, répandant une odeur de parfum qui piqua le nez du malheureux. Elle attendait qu'il lui réponde, ayant demander avec tout le calme dont elle était capable, son sourire d'hôtesse de l'air plaqué sur le visage si la semaine du garçon c'était bien passée. Le haussement d'épaule de ce dernier en disait long sur ce qu'il en pensait. Pas plus mal que les autres fois. Le pensionnat dans lequel il séjournait était exécrable et il s'était à nouveau disputé avec James à qui il avait cassé le nez et était momentanément viré. Sinon ? Tout allait pour le mieux. Mais de toute façon le blond savait qu'on lui trouverait un autre endroit pour travailler, avec d'autres élèves idiots et d'autres professeurs imbus d'eux même. C'est ainsi que, sans le savoir, il allait se retrouver enfin avec des personnes comme lui. Des personnes différentes.

Cam' la droguée xDD *meurt*:
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Surnom:Sac à riz :3 Ardy
Comment as-tu connu le forum ?Gogooooool xDD
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Code du règlement: 3 mots, 7 lettres, dis les, et je suis à toi <3 *moi aussi je t'aime grrrr grrrr *
As-tu recensé ton personnage ? J'ai déjà posté un message dans le recensement :PRapide hein ? xD (Sans ça, pas de couleur.)