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Promenons nous, dans les bois, pendant qu'le loup n'y est pas ♫...[PV Tom Holmes]

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Message par Misaki Lowell Sam 1 Fév - 10:49


Promenons nous, dans les bois,

pendant qu'le loup n'y est pas...♫



Un Lowell ne pleure pas.
Pourtant, Misaki sentait les larmes lui piquer les yeux. Il n’avait qu’une envie ; s’écrouler sur le sol boueux de la forêt et cesser de retenir ses sanglots. Mais le petit blond le savait ; il ne fallait pas qu’il pleure, parce que les hommes ne pleurent pas. A plus forte raison les Lowell. La nuit tombait, enveloppant les environs d’une lueur rougeoyante. Le soleil semblait se noyer dans son sang, à moins que le découragement ne trouble l’esprit du jeune héritier. Il était perdu, seul dans les bois inconnus. Il était seul et il avait peur. Les ombres des ifs sur la terre lui paraissaient être les reflets fantomatiques de spectres malveillants venus lui ravir son âme, le bruissement des feuilles devenait l’annonce d’une mort prochaine offerte par d’horribles monstres au regard cruel et aux crocs tranchants. Et si son esprit rationnel se désespérait de voir que ses frayeurs enfantines étaient toujours présentes, le garçon ne pouvait s’empêcher de sursauter à chaque craquement. Il respira profondément, se flagellant mentalement. Transi, affamé et terrorisé par le danger terrible que représentaient les écureuils maléfiques, il était beau, l’héritier Lowell !
Sans parler de la valise trop lourde qu’il avait abandonné à quelques mètres de là, vaincu par le poids somme toute respectable des chemises, pantalons, chaussettes, boxers, tenues de soirée, de sport, de cocktail, de bain, décontractée, sans parler des vêtements qu’il avait préféré oublier tant il trouvait humiliant qu’on les lui ai fait emporter. L’androgyne s’accorda une pause, sentant ses muscles endoloris se rappeler à son bon souvenir alors qu’il tentait d’attraper son bagage pour se traîner un peu plus loin. Il avait la désagréable mais familière impression de tourner en rond. C’était d’ailleurs assez incroyable, cette faculté qu’il avait de se perdre n’importe où, n’importe quand, et quelle que soit la distance le séparant de son objectif. Il envisageait très sérieusement d’écrire une thèse sur ce sujet, qu’il intitulerait ; « L’orientation : étude d’un instinct de survie ».
Malheureusement, ses projets universitaires allaient devoir attendre, car pour l’heure, il lui était déjà indispensable de trouver le chemin du lycée, et ce n’était pas une métaphore. Chassant les larmes qui menaçaient de couler d’un clignement de paupière, le blondinet alla rejoindre sa valise et entreprit d’en faire un siège de fortune, tout en frottant son bras ankylosé. Il aurait dû être arrivé à l’académie Rosewood High depuis environ cinq heures. Il avait déjà était retardé à son départ par le mauvais temps, qui avait ralenti le trafic. Et maintenant, il s’était perdu dans cette forêt effrayante dont le moindre animal avait apparemment l’ambition de le faire mourir précocement d’une crise cardiaque. Il était arrivé en même temps que quelques autres élèves, tous bien plus grands, et donc ayant par conséquent de plus longues jambes et beaucoup moins de mal à soulever leur sac. Comme toujours, il avait fini à la traîne, et son légendaire manque de sens de l’orientation avait conduit ses pas ici.
Misaki poussa un petit soupir résigné. Lui, incapable de sortir acheter le pain, semblait destiné à dormir à la belle étoile, avec pour unique couverture l’azur brillant et la lune impassible pour confidente. Et si cela paraissait poétique dit ainsi, la réalité était nettement moins confortable. Il s’allongea et roula sur le dos, avant de se figer à l’entente d’éclats de voix. La terreur lui serra un peu plus les entrailles, dévorante sensation, monstre effrayant se coulant le long de sa colonne vertébrale. La réaction aurait pu, chez la majorité des gens, s’avérer exagérée. Mais voilà, à son plus grand désespoir, Misaki n’était pas n’importe qui. Il était né pour accumuler désastre sur désastre, en faisant une cible parfaite pour n’importe quel déséquilibré –ou même n’importe quel adolescent bourré -. Le jeune homme n’était pas idiot. Et il avait compris que, si les gens n’étaient pas tous d’horribles criminels en puissance dignes des pires heures de Disney, ils étaient bien souvent, trop souvent à son goût, bêtes et obtus.
Il se recroquevilla un peu plus, ses yeux agrandis par l’effroi, la terreur clairement visible sur son visage. La conjecture était trop mauvaise pour ses nerfs ; et puis, seul, son masque n’avait plus de raison d’être. Seul. Le mot résonna un instant dans son esprit, le faisant serrer les dents. Il fallait qu’il se reprenne. Le petit blondin se releva, défroissa ses vêtements et s’assit, le dos parfaitement droit, sur le bagage qui crissa en signe de protestation aux maltraitances qu’il subissait. Misaki tendit l’oreille, distinguant le bruit des pas se rapprochant. Au prix d’un effort proprement surhumain, il ravala sa peur comme il avait ravalé ses larmes un peu plus tôt. Ses traits se firent impassibles, et seules ses mains triturant impatiemment sa chemise qui avait été, un jour, présentable, trahissaient ses sentiments violents. Enfin, une silhouette se découpa dans l’obscurité, droit devant lui.  La démarche était hésitante, les habits dépenaillés et la pilosité aléatoire du visage, éclairé par un audacieux rayon lunaire, témoignait d’une jeunesse encore présente. L’homme gémit d’une voix pâteuse :
« -T’es ‘ui toi ? Qu’sque tu fais’là ? »
Le frêle garçon ne répondit pas, se redressant un peu plus. Il savait d’expérience que tenter de mener une discussion à peu près civilisée avec un homme ivre mort n’allait pas améliorer sa situation, risquant plus de l’empirer plus qu’autre chose. La silhouette s’approcha de ses pas titubants, l’énervement perceptible dans sa voix :
« -Eh ! J’te parle !T’es ‘ui ? »
Sentant son espérance de vie se raccourcir de seconde en seconde sous le regard fou de l’homme saoul, l’androgyne fit d’une voix claire et parfaitement audible, sentant que les réponses sibyllines du style « Je suis moi. » et autre « Je suis un être pensant, avec deux bras, deux jambes et un nez. » allaient détruire ses faibles chances d’atteindre l’âge de vingt ans :
« -Je suis Misaki. Misaki Lowell. »
L’ivrogne se pencha vers lui, lui soufflant à la figure son haleine fétide ;
« -T’es un’ gonzesse ? Qu’ce tu fais là ? »
L’androgyne sentit ses nerfs craquer un à un à peu près au mot « gonzesse ». Cependant la colère passa vite au second plan face aux prunelles de son « interlocuteur », qui s’étaient parées d’une lueur malsaine. L’adolescent respira profondément, s’exhortant au calme. Il n’allait rien se passer, il n’allait rien se passer, ce n’était pas comme s’il était coincé en tête à tête avec un homme qui avait manifestement abusé de la boisson,  dans une forêt sombre à des heures indues, n’est-ce pas ? Et puis de toutes façons, si ce type s' intéressait au contenu de son pantalon, il allait vite déchanter. Mais Misaki ne se convainquait même pas tout seul. Tout à ses tentatives avortées de se rassurer, le blondinet ne perçut pas les craquements des branches derrière lui. Parce que voilà, Misaki Lowell avait un don ; celui d’attirer à peu près toutes les personnes aux intentions peu catholiques, quel que soit leurs déviances. Mais bon.
Un Lowell ne pleure pas.




Misaki Lowell
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Date d'inscription : 28/01/2014

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Message par Invité Lun 3 Fév - 16:17

Tom était tranquillement en train d'écouter la musique dans sa chambre lorsque une petite fille de 11 ans qu'il avait pris sous son aile apparut effrayée. Tom retira immédiatement ses écouteurs d'un geste vif et vint prendre la cadette des Yaxley dans ses bras. Il lui chuchota :

- Qu'est ce qui se passe Emy dis moi ? Ça va aller calme toi... Voila. Maintenant explique moi.

- C'est... C'est Lucas... Il a encore bu et il est parti dans la forêt. Dans son état j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose... Va chercher mon frère je t'en supplie Tom !

- Chut calme toi Emy. J'y vais. En attendant va dans l'écurie. Je te ramènerais Lucas la-bas. Et prends ton portable. Je t’appellerais si jamais j'ai un problème.

Le jeune homme fonça jusqu’à l'écurie et pris Cauchemar. Il chevaucha et ne tarda pas à retrouvé Lucas face à un jeune homme qui avais l'air très très mal à l'aise. Il prit Lucas par le bras malgré ses deux années de moins que l'ainé des Yaxley il faisait bien dix centimètres de plus. Il le secoua comme un prunier et lui envoya un jet d'eau en pleine face qui sembla réveillé Lucas. Il hurla :

- Tu sais qu'Emy est folle d'inquiétude ! Et ça doit être aussi le cas de James ! T'es bête où tu le fais exprès ? Bon laisse tomber dans l'état où t'es tu me répondra pas. J'appelle James.

Tom enferma Lucas dans une bulle d'eau et appela James. Il avait 18 ans bruns et surtout bien plus calme et moins prétentieux que son frère. James arriva quelques minutes plus tard. Tom et James se parlèrent cinq minutes avant que James emporte finalement son jumeau. Tom les regarda partirent en secouant la tête mais avec un sourire aux lèvres. Depuis qu'Analissa n'était plus à ses côtés les trois Yaxley étaient devenus sa famille. Récemment ses parents étaient repartis en Angleterre pour surveiller Ana dont les notes étaient en forte baisse. Et c'était les Yaxley qui l’hébergeait. Ils avaient hérités du manoir de leurs parents et James s'occupait d'Emy tandis que Lucas organisait des énormes fêtes dans leur cave. D'ailleurs Tom faisait définitivement partis de leur famille. Un jour il avait même était pris pour le frère de la petite bande. Ce qui était pas si faux. Différents par le sang mais frères et sœur par le cœur. Finalement il se retourna vers le jeune homme et déclara :

- Je suis vraiment désoler. Lucas n'est pas le même lorsque il a bu et lorsque il est sobre. Qu'est ce que tu fais ici avec une valise ?

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