Ce n'est qu'un au revoir...

par **Clara C. Clauther** Mar 27 Mai - 18:04

Ce n'est qu'un au revoir...

«Ne criez pas victoire trop tôt mes amis, la vengeance pourrais être terrible. »

Feat les p'tits gens. ♥

Il devait déjà être plus de dix heure quand j'ouvris les yeux ce matin. Je suis restée quelques minutes à regarder le plafond faiblement éclairé par la lumière du soleil qui traversait mes volets fermé. Puis, je finis par me lever enfin. Ce soir, le bal avait lieu. Je regardait la magnifique robe que j'avais depuis maintenant quelques mois et que je rêvais de porter à ce bal. Puis, mes yeux glissèrent lentement vers le sol, la valise fermée me ramena vite à la réalité. Je n'aurais pas l'occasion d'aller à ce bal. Je tournais sur moi même pour observer ma chambre, vide, désespérément vide. Avais-je pris la bonne décision ? Je n'en avais pas la moindre idée. Peut être que je ne le saurais même jamais. Mais après tout, qu'importe ? Ma décision était déjà prise et rien ne pourrais rien y changer. Je m'habilla avec le short et le tee-shirt ample qui trônaient sur ma chaise. Il n'y avait plus que ma somptueuse robe dans cette chambre qui était la mienne depuis maintenant plusieurs années. Je n'avais pas le cœur de l'emmener, c'était dommage je ne l'avais jamais mise.
Je ne bougeais plus, comme tétanisé au milieu de ma chambre. Je n'en revenais toujours pas. Comment avais-je pu prendre cette décision ? Je n'avais pas le droit de tout quitter comme ça des que les choses devenaient compliquées, je ne pouvais pas seulement m'enfuir. Pourtant c'est ce que j'étais en train de faire. Mais il le fallait. Il fallait que je me persuade que c'était la bonne décision. C'est ça, c'était la bonne décision. Prenant mon courage à deux mains, j'ouvris la porte et commença à descendre lentement ces escaliers que j'avais emprunter tous les jours pour aller en cours. Je voyais les regards des autres sur moi, il voyait ma valise. Il ne tardait pas à comprendre. Il était heureux, il jubilaient de l'intérieur. Il pensait que c'était la fin. Mais il ne savait rien, il était tellement loin de la vérité. Mais il ne tarderont pas à savoir.
J'arrivais en bas de l'escaliers, je voyais la porte d'entrée de l'établissement au bout du couloir. Je marchais le cœur lourd, mais la tête haute. Comme toujours, la tête haute. C'est comme ça que j'étais arrivée dans cette école, c’est comme ça que j'en partirais. J’atteignais la porte. Jusqu'à maintenant je n'avais pas vu beaucoup de personnes, il faisait beau, il était dehors. Je savais que dès que je passerait cette porte tout le monde me regarderais, je savais que je ne pourrais plus faire demi-tour. Mais de toute façon, j'avais trop de fierté pour admettre que mon idée étais mauvaise. Je respirai un grand coup avant 'ouvrir la porte.
Le magnifique soleil m'aveugla un instant. Il ne me restais que quelques mètres avant de pouvoir rejoindre la limousine qui m'attendais au bout du chemin qui reliait la porte de l'école au portail. Je voyais tous les regards se tourner vers moi. Ils étaient à la fois choqués et heureux. Ça y est je partais, ça faisait une garce de moins dans cette école. Il avait l'espoir que leurs vies allaient être mieux. Mais ce ne serait pas le cas. Je reviendrais. Dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, je n'en savais rien. Mais une chose est sûre, j'allais revenir et ce jour où je reviendrais, il allait tous souffrir. Ils peuvent être heureux que je parte si il veulent, ais il y a une chose que j'ai appris dans ma courte existence, le bonheur ne dure pas. Alors qu'ils en profitent, tant qu'il est encore tant.
Je marchais le long du chemin, ma valise roulait derrière moi. Un portier avait déjà ouvert la porte de la limousine. J'allais rentrer chez moi, partir loin d'ici, partir loin de tout ce qu'il s'est passé, partir tout simplement. Il lui fallait, j'avais besoin d'une pause. Je n'en pouvais plus, j'allais de plus en plus mal, c'était la seule solution. J'allais m'enfermer un peu dans ma maison, au calme. Je laisserais mon pouvoir de côté un moment. Je marchais tranquillement sur le chemin, sentait tous les regards braqués sur moi. Arrivée à la voiture noir, je me tournai vers les élèves. Je leur fis un jolie regard de garce et un grand sourire hypocrite. Qu'ils étaient naïf de croire que je ne reviendrais jamais. Je reviendrais, c'est promis. Je leur fis une magnifique révérence avant de monter dans la limousine. J'avais tiré ma révérence, c'était la fin du règne de Clara Cornélia Clauther...Enfin, pour l'instant.