Dylan Vanzee, "juste" lui.

par **Dylan Vanzee** Mer 12 Fév - 19:52

Dylan Vanzee

Identity

Nom & Prénom(s): Vanzee (Le « n » se prononce et le « ee » se dit « é ») Dylan.
Âge: 18 ans.
Surnom(s): Appelez-le comme vous voulez :')
Date de naissance: 6 janvier.
Sexe: Masculin.
Clan: Terre.
Rang: Simple élève.

Personnality and Physical

« Carpe diem, quam minimum credula postero » (« Cueille le jour en te fiant le moins possible au lendemain », Horace, Odes, à Leuconoé , I, 11) est la phrase qui l'inspire le plus dans sa vie. Comme cette fameuse phrase, il profite de la vie. C'est pourquoi on le voit rarement déprimer longtemps – mais c'est un peu du genre un vase qui se remplit, se remplit et finit par déborder, un jour. On perd des minutes, voire des heures de vie à pleurer son destin ou à ressasser les erreurs du passé. Sa vie est faite ainsi, soit. Il tournera tous ses malheurs à son avantage. Après tout, si tout va mal maintenant, il n'en sera pas toujours ainsi, il suffit d'avoir le courage de pouvoir attendre. Ceci fait qu'il est plutôt confiant dans ses actes, bien qu'il puisse les regretter par après. De plus, partant du fait qu'il profite du jour présent sans penser au lendemain, il est assez dragueur et enchaîne les copines – et les copains – pour son propre bonheur, mais au grand dam des autres. Mais ça ne fait pas de lui un égoïste pour autant, parce que quand il s'attache réellement à quelqu'un, il est tout différent : il tient aux autres, il tente le tout pour remonter le moral des troupes si ça ne va pas. Parce que dans ces moments, le moral de ses amis vaut plus que le sien. En fin de compte, Dylan est quelqu'un de sympa et de compréhensif pour qui le connaît mais un sale type pour les autres.

De grande taille, il a un corps fin mais néanmoins musclé. Après tout, il faut qu'il ait la forme ! Malgré la fatigue, il se tient toujours droit et ne porte que des vêtements qui peuvent mettre les avantages de sa musculature en avant. Il a un visage triangulaire à la peau blanche et avec des pommettes quasi absentes. Ses lèvres sont fines et rosées. Des yeux tombants mais avec des iris d'un magnifique bleu simple dont la périphérie est cerclée d'un trait bleu foncé. Ses prunelles ressortent par ses cheveux bruns, coupés courts et relevés, le plus souvent, en pétard.

This is what I am

« Mon enfance ? Je ne m'en souviens pas. Je n'ai plus aucun souvenir remontant à cette période, comme si elle avait été effacée de ma mémoire, volontairement, par quelqu'un voulant mon bien. Ou mon mal. Quoiqu'il en soit, les derniers que j'ai de ma vie d'avant remontent à mes quatorze ans. A l'accident de mon père. Au début de cette dégénérescence – pour moi, car ma mère m'a bien dit que c'était pareil avant. Au début de cet enfer.
Voilà, je crois que j'ai une réponse : mon esprit a éliminé les événements passés pour que je puisse accepter le malheur présent. Pourtant, ma jeune enfance me semble si douce ! Je me la suis inventée, en fin de compte. Mon père n'est pas celui qu'il laisse paraître sur les photos, souriant et bienveillant. Non, il est tel qu'il est, et c'est grâce à lui que je suis ce que je suis. Alors, quelque part entre la haine et le dégoût, je le remercie. » lut-elle dans le petit carnet que tenait l'adolescent.
La jeune fille referma le cahier et soupira. Dylan n'avait jamais essayé de cacher ce cahier pour la simple et bonne raison qu'il l'avait écrit de sorte à ce que seuls ceux qui savent lire le braille puissent le lire. C'est-à-dire personne à part lui et l'adolescente qui était là, allongé à côté de lui, dans son lit. Elle leva ses yeux bleus vides de vie, aveugles, vers lui, ses longs cheveux de jais reposant sur son torse. Malgré leur rapprochement, elle faisait partie des rares filles qui résistaient malgré l'acharnement de l'adolescent rien que pour un moment avec elle. Et pourtant, on ne peut pas le blâmer de ne pas avoir essayé, et c'était toujours la même réaction :
- Je t'aime aussi, mais comme un frère. Et si tu m'aimais réellement, tu comprendrais pourquoi je refuse systématiquement. Je suis aveugle, pas sourde, je sais que dès que tu couches avec quelqu'un, tu le quittes dans la semaine. Je ne veux pas faire partie de ton tableau de chasse, Dylan.
Le jeune homme soupira une nouvelle fois. Puis des bruits s'approchant. La jeune fille ne pouvait être là. Il la pressa de sortir, la guidant jusqu'à l'entrée de la maison. Le père arriva, une gifle partit. Dylan en perdit l'équilibre.
- Privé de sortie, c'est pas de sortie, ducon.
L'ado vit rouge. Il bondit sur celui qu'il haïssait. Les flics arrivaient qu'ils étaient encore inséparables. Le plus jeune allait tuer son propre père, les mains autour de sa gorge. Il porterait plainte et lui finirait en prison, majeur depuis peu. Deux policiers parvinrent à le soulever du sol, il cracha sur son paternel - qui étouffait toujours, une racine d'arbre lui enserrant la gorge –, devant sa mère, devant sa sœur, devant les voisins. Il était foutu.
- Qu'est-ce qu'une détention judiciaire à côté d'un hosto ; car c'est là ta place !
L'adolescent fuit les bras des policiers, les menottes dans le dos, et alla s'agenouiller devant sa sœur cadette, alors que son père avait miraculeusement été libéré et criait au meurtre.
- Fuis, va-t'en, loin. Demande à Lisa de t'aider, emmène Maman, ne la laisse pas avec lui. N'abandonne pas, bats-toi.

Hey toi, derrière l'écran !

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